Supercondriaque : Le malade imaginaire de Dany Boon

Dany Boon n’a donc pas fini de nous faire rire. Son nouveau film Supercondriaque en salles depuis le 26 février dernier fait déjà un carton avec plus de 3 millions d’entrées. Le plus connu des Ch’timi n’est pas allé bien loin pour créer le héros principal de son long métrage : lui–même se définit comme un hypocondriaque maladif. Alors faire un film pour se soigner soi-même, est-ce le bon remède ? En tout cas, cette ordonnance ne peut pas lui faire de mal.

Synopsis :

Romain Faubert est hypocondriaque. Il ne touche pas les barres de métros, se lave les mains 15 fois par jour, est un accro aux forums médicaux et ne quitte jamais son flacon de gel antiseptique. A presque 40 ans, il vit sans femme, ni enfant et son seul ami est son médecin traitant Dimitri Zvenska. Ce dernier ne pense qu’à une chose : l’aider à trouver la femme de sa vie, pour qu’il le laisse, enfin, vivre la sienne…

Une équipe de comiques

On se souvient bien sûr du duo Boon/Merad dans le succès populaire de Bienvenue chez les Ch’tis. Les deux humoristes forment une fois de plus, le principal atout du film. Une touche absurde et terriblement drôle de part leur relation d’amitié si contrastée qui rend le film plaisant et décalé.
Mais c’est aussi grâce aux autres acteurs du film que ce dernier tire ses points forts. Alice Pol est hilarante en militante humaniste, luttant pour les réfugiés tcherkistanais, pays imaginé par le réalisateur. Valérie Bonneton, l’interprète de Fabienne Lepic dans la série Fais pas ci, fais pas ça est également de la partie pour une scène de rencontre hilarante avec Dany Boon. Le casting, pensé comme une troupe de théâtre, est un petit bijou d'hilarité.

Supercondriaque est un film familiale et de divertissement à la française. Rien de bien transcendant à en tirer mais le long métrage a au moins eu le mérite de faire plier de rire ma chère et tendre maman. Et ça, c’est le plus important.

Note : 4/5